Cas pratiques et exemples concrets
Imaginons une petite entreprise de services informatiques qui facture ses clients sous forme d’abonnements mensuels. Sans automatisation, la personne en charge de la facturation doit vérifier chaque fin de mois qui a payé ou non, puis rédiger des emails de rappel manuellement. Cette activité lui prend plusieurs heures et s’accompagne du stress de réaliser un suivi fiable. En mettant en place un système automatisé, elle gagne en moyenne deux heures par semaine, selon certaines études réalisées par des cabinets de conseil en gestion administrative. Au-delà du temps économisé, elle constate également une amélioration du taux de recouvrement : les clients ayant reçu une notification claire et ponctuelle règlent plus vite, évitant de recevoir un second ou troisième rappel.
Un second exemple : une PME industrielle fournit des pièces détachées à de grandes entreprises et certaines administrations publiques. Lorsqu’une facture n’est pas réglée après l’échéance, la PME envoie un premier email automatique rappelant les détails de la commande et le montant dû. Si le client ne répond pas dans les quatre jours, un second email est expédié, plus précis, qui propose de contacter directement un responsable pour clarifier la situation. Dans 80 % des cas, le paiement est effectué après ce deuxième message. Dans les 20 % restants, un appel téléphonique est planifié. Grâce à ce processus étape par étape, la PME parvient à conserver de bonnes relations avec ses partenaires. Elle réduit aussi significativement le nombre de créances difficiles qui finissent par être transmises à des sociétés de recouvrement.
Enfin, certains freelances ou travailleurs indépendants utilisent également des solutions simplifiées pour relancer leurs clients. Ils prévoient un rappel amical cinq jours avant la date prévue, insèrent un lien de paiement pour que leur client puisse régler rapidement, puis lancent un deuxième rappel automatisé si nécessaire. Dans ce genre de configuration, l’automatisation n’est pas synonyme de surproduction massive de messages. Au contraire, elle permet d’éviter d’oublier certaines factures ou d’y penser trop tard. Les clients, de leur côté, apprécient d’être informés régulièrement, d’autant que ces messages incluent souvent le détail de la mission ou de la prestation. Sans un tel système, il arrive parfois qu’un client accuse réception trop tard, faute d’avoir été alerté.